Pays le moins heureux du monde : découvrez-le !

Le rapport mondial annuel sur le bonheur classe chaque pays selon une combinaison de facteurs économiques, sociaux et psychologiques. Certains États riches obtiennent des résultats inférieurs à la moyenne mondiale, tandis que des nations plus pauvres affichent parfois des scores inattendus.

Le pays occupant la dernière place de ce classement se distingue par une situation complexe. Malgré des efforts institutionnels et des initiatives internationales, les indicateurs de bien-être stagnent ou régressent. Les écarts générationnels et les conditions locales accentuent encore cette différence.

Le classement mondial du bonheur : comprendre qui se trouve en tête et en queue

Derrière les chiffres austères du World Happiness Report se dessine, chaque année, une cartographie à la fois impitoyable et révélatrice du niveau de vie de près de 150 pays. Ce classement mondial du bonheur ne se limite pas à une simple note : il agrège le niveau de vie, la densité des liens sociaux, l’espérance de vie, la liberté de choix, la générosité et la confiance, ou la défiance, à l’égard des institutions. Les pays nordiques décrochent une nouvelle fois les meilleures places, une habitude désormais bien ancrée.

En tête, la Finlande s’impose pour la septième fois consécutive, suivie de près par le Danemark, l’Islande, la Suisse et la Suède. Ces sociétés conjuguent un score élevé de satisfaction à une cohésion sociale et une confiance institutionnelle qui laissent rêveur bien des observateurs. Le Canada ou le Royaume-Uni, sans atteindre le podium, font également partie des pays où l’on vit le sourire plus facile.

À l’inverse, la fin du classement révèle un tout autre visage. Des pays d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud ou du Moyen-Orient ferment la marche. Là, l’écart avec les premiers de la classe saute aux yeux, symptôme de difficultés économiques tenaces, de crises sociales ou de conflits qui n’en finissent plus.

Ce panorama, vaste et contrasté, met en lumière l’étendue des niveaux de bonheur sur la planète. Entre la stabilité sociale nordique et les fragilités chroniques de certaines régions, la position d’un pays dans ce classement mondial du bonheur raconte autant la qualité de vie quotidienne que la somme des défis à surmonter.

Quels critères déterminent réellement le bonheur d’un pays ?

Ce n’est pas une impression ni un simple ressenti : les chercheurs du World Happiness Report s’appuient sur un ensemble de critères de bonheur mesurables pour établir leur verdict. Le PIB par habitant, bien sûr, entre en jeu : cet indicateur économique donne une idée du potentiel d’accès aux ressources, même s’il ne suffit pas à tout expliquer.

La santé fait partie des piliers : espérance de vie, accès aux soins de santé, infrastructures médicales. Tout ce qui façonne concrètement le quotidien. La liberté individuelle, cette capacité à décider de ses orientations, se retrouve fortement liée à la stabilité politique et à la démocratie. Un point qui distingue nettement les pays nordiques des autres régions.

Le sentiment de générosité n’est pas oublié : il s’évalue à travers la propension des habitants à aider autrui ou à soutenir des projets collectifs. Reste la confiance sociale, déterminante elle aussi : elle transparaît dans la robustesse des réseaux de solidarité, la transparence des institutions et le faible taux de criminalité.

Voici les principaux critères que les experts retiennent pour mesurer le bonheur d’un pays :

  • PIB par habitant
  • Espérance de vie et santé
  • Liberté de choix
  • Générosité
  • Confiance envers les institutions

Les chiffres sont issus d’organisations internationales et d’enquêtes d’opinion massives. Cette diversité d’indicateurs permet d’approcher au plus près la réalité, en révélant chaque variable qui compose le sentiment de bien-être d’un peuple. L’équilibre reste fragile, chaque critère pouvant, à lui seul, faire basculer la perception globale.

Le pays le moins heureux du monde : zoom sur une réalité méconnue

En 2024, le World Happiness Report place l’Afghanistan tout en bas du classement mondial du bonheur. Un constat qui s’impose pour la troisième année d’affilée, et qui ne laisse guère de place à l’optimisme. Le score du pays reste dramatiquement bas, témoin d’une accumulation de vulnérabilités que les initiatives locales et internationales peinent à enrayer.

Les habitants d’Afghanistan vivent au quotidien avec l’instabilité politique, les conflits armés, l’accès restreint à l’éducation et aux soins de santé. L’économie souffre d’un PIB par habitant parmi les plus faibles de la planète. Autant de freins qui pèsent lourdement sur le niveau de bonheur ressenti.

Le rapport mondial bonheur met aussi en avant la fragilité des réseaux de solidarité, la défiance envers les institutions et l’insécurité généralisée. L’espérance de vie stagne à un niveau très bas, l’accès à l’eau potable et à l’alimentation reste un défi quotidien pour de nombreux Afghans. La liberté individuelle, quant à elle, se trouve entravée par une série de restrictions et de menaces permanentes.

Pays Score de bonheur Position
Afghanistan 1,7 137e

Ces chiffres, loin d’être abstraits, dressent le portrait d’une population où les repères du bien-être s’effondrent, à distance des autres pays moins heureux recensés dans le rapport.

Générations face au bonheur : pourquoi les écarts persistent selon l’âge

La dernière édition du World Happiness Report met en avant une fracture générationnelle de plus en plus marquée. Les jeunes adultes, souvent désignés comme « millénials », affichent un niveau de bonheur plus faible que leurs aînés dans de nombreux pays. Ce phénomène traverse les frontières et met à l’épreuve la capacité des sociétés à offrir à chaque âge un horizon porteur.

En Afghanistan, dernier du classement mondial du bonheur, l’écart entre générations se creuse de façon spectaculaire. Accès à l’éducation limité, manque de débouchés professionnels, faible espérance de vie : la jeunesse afghane fait face à des obstacles qui compromettent toute projection à long terme. Résultat, un sentiment de stagnation et une perte de repères qui s’installent durablement.

Chez les plus âgés, l’histoire diffère parfois. Certains tirent parti de réseaux familiaux et communautaires solides, une force de résilience dans la tourmente. Cette dynamique, observée ailleurs sur le globe, freine la chute du niveau de bonheur chez les seniors, et accentue du même coup la différence avec les jeunes générations.

Pour mieux cerner ces écarts, voici comment les préoccupations diffèrent selon l’âge :

  • Millénials : préoccupations économiques, instabilité, avenir incertain
  • Boomers : réseaux sociaux traditionnels, stabilité relative, attachement aux valeurs collectives

Ces divergences d’attentes et de vécus pèsent lourd dans l’analyse du classement mondial du bonheur. Comprendre leur impact sur la cohésion sociale et les politiques publiques demeure un défi de taille. Demain, le bonheur collectif passera peut-être par la capacité à réduire ces fractures et à bâtir des repères nouveaux, pour tous âges confondus.